Les élections sociales ont eu lieu ces 24 et 25 novembre, dans un contexte difficile. Au nom de l’ensemble des délégué·e·s des sections PATGS et Enseignement-recherche de la CGSP, nous souhaitons vous remercier de votre soutien qui nous conforte en tant que première force syndicale représentant l’ensemble des personnels de l’ULB.

Nous occupons en effet à présent 12 sièges sur 18 au sein du Conseil d’entreprise (CE) et 10 sièges sur 16 au sein du Conseil pour la prévention et la protection au travail (CPPT) et nous pourrons, en délégation syndicale, négocier davantage d’accords collectifs destinés à améliorer les conditions de travail à l’Université.

Au-delà d’une légitimité renforcée pour représenter vos intérêts, nous devons inscrire notre action dans une crise sanitaire que nous vivons depuis le mois de mars. Celle-ci a des conséquences sur chacune et chacun d’entre nous et les efforts consentis par les personnels de l’Université ont été incroyables. Dans ce contexte, notre organisation syndicale tient à vous faire part de sa position dans le cadre des négociations actuelles concernant le télétravail obligatoire.

Dans le cadre légal actuel (et même en période Covid-19), l’ULB est tenue de mettre à disposition des travailleuses et travailleurs « l’aide, les instruments et les matières nécessaires à l’accomplissement du travail ». Pourtant, aujourd’hui, nous sommes nombreuses et nombreux à devoir assumer des coûts de chauffage, d’électricité ou encore de connexion internet sans que l’Université n’intervienne.

Qui plus est, dans le contexte de la crise actuelle, 6,6 millions d’euros ont été débloqués par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour aider les Universités et Hautes Ecoles. D’initiative, la CGSP a interpellé la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny et les député·e·s du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin que ces moyens puissent être accordés aux personnels et non uniquement à des frais de fonctionnement. L’amendement prévoyant une aide aux personnels a été voté ce 9 décembre et sera donc d’application.

Suite à nos interpellations depuis le mois de mars, les Autorités de notre Université nous ont officiellement fait part lors de la Délégation syndicale du 8 décembre de leur volonté d’accorder une indemnité dans le cadre des obligations incombant à l’employeur dans le cadre du télétravail obligatoire. Au stade actuel, les Autorités envisagent toutefois un montant dégressif en fonction du revenu des travailleuses et travailleurs, allant de 50 à 20 euros par mois (pour une période encore indéterminée).

Nous pensons que tous les personnels de l’Université ont été touchés par la crise actuelle et que, dans ce contexte, une distinction entre ceux-ci serait incompréhensible. Un accord vient d’être conclu pour le télétravail volontaire du personnel ATGS qui prévoit un montant de 20 euros par mois pour 2 jours par semaine de télétravail, quel que soit le revenu des travailleuses et travailleurs. Il semblerait logique de prévoir 50 euros par mois dans le cadre du télétravail obligatoire, 5 jours par semaine, d’autant plus qu’il s’agit d’une situation exceptionnelle.

Nous demandons également que cette indemnité soit accordée rétroactivement à partir du mois de mars. Ceci est d’autant plus envisageable maintenant que nous allons obtenir des moyens exceptionnels de la Fédération Wallonie-Bruxelles, moyens devant être utilisés sur l’année budgétaire 2020.

Dans tous les cas, nous sommes disponibles pour vous apporter notre aide, pour le PATGS: cgsp@ulb.be ou pour les corps académique et scientifique: cgsper@ulb.ac.be.

Nous vous souhaitons beaucoup de courage en cette fin d’année pour le moins difficile.