La recherche sur fonds extérieur représente environ 700 personnes à l’ULB, répartis en 500 ETP (équivalents temps plein). La recherche contractuelle représente donc une partie importante de la recherche à l’ULB tant pour son activité scientifique que sa trésorerie. Pourtant, le statut de ces chercheuses et chercheurs demeure précaire et ne donne pas droit aux mêmes bénéfices que le personnel au cadre (en matière de pension notamment).
La recherche contractuelle est souvent mal considérée, mais elle rend de très nombreux services à la société – la fameuse 3e mission de l’Université que les autorités tendent à réduire à un « service à la communauté universitaire ». Les services à la société peuvent concerner des recherches en collaboration avec des associations et des entreprises, et déboucher par exemples sur la rédaction d’une proposition de loi ou l’aide à des groupes non solvables. Ce genre de recherche, très utile, n’est hélas pas pris en compte dans les CV des chercheurs.
A la CGSP nous pensons qu’il est possible de faire une carrière complète sous le statut de la recherche contractuelle, et nous nous battons pour améliorer ce statut.