La CGSP, la CNE et la CGSLB de l’ULB invitent toutes les catégories de personnel à soutenir la grève nationale du 13 février: personnel ATGS, enseignants, chercheurs, travailleurs du nettoyage, nous sommes tous.tes concerné.e.s!

Cette grève s’impose aujourd’hui en raison du blocage des négociations salariales, enfermées dans le carcan de la loi « de sauvegarde de la compétitivité ». Les fédérations patronales et leurs alliés au gouvernement ne concèdent que des miettes aux travailleurs (0,8% d’augmentation tout au plus) et s’obstinent à réclamer une fiscalité favorable aux entreprises sans contrepartie, des baisses structurelles de cotisations sociales sans contrepartie, et une réduction des dépenses de la sécurité sociale, qui se traduit immanquablement par une diminution de la couverture santé, une dégressivité encore plus poussée des allocations de chômage et le détricotage des systèmes de pension qui impacte aussi tous les personnels de l’université.  

Quelle que soit la couleur des « gilets », les organisations syndicales maintiennent le cap d’un « social shift » en contestant les politiques de rigueur salariale, l’injustice sociale et le mépris de la concertation sociale auxquels sont confrontés, avec une acuité toute particulière depuis la crise financière, l’ensemble des travailleurs tant du secteur public que du secteur privé. 

Les organisations syndicales de l’ULB s’associent aux revendications du front commun syndical pour une revalorisation des salaires, y compris dans le secteur de l’enseignement où s’engage également la négociation, et marquent leur solidarité avec les plus précaires en réclamant le relèvement des minima sociaux (allocations sociales, pensions, barèmes minima). 

Ce n’est qu’en établissant aujourd’hui un rapport de force favorable au monde du travail que nous pourrons demain défendre les intérêts propres aux personnels de l’université. 

Nous vous donnons rendez-vous le mercredi 13 février, dès 7 heures, aux entrées du campus du Solbosch.