Elections sociales 2016

Les élections ont cette année une importance particulière, en raison du double autoritarisme du gouvernement fédéral et de nos autorités. A l’ULB en particulier, les syndicats apparaissent comme le dernier rempart contre les assauts du recteur et de son entourage entrepreneurial envers un enseignement de qualité et une recherche libre de définir ses problèmes avec les partenaires pertinents.

L’ULB dégringole dans les rankings de la démocratie

Les quatre années passées, qui sont celles de la mise en place de la gouvernance, ont montré plus que jamais la nécessité d’avoir une opposition structurée face au recteur, (aux autorités) qui s’est montré particulièrement autoritaires à de nombreuses reprises. Au nom de l’efficacité et d’un nouveau management, la nouvelle gouvernance a vidé la démocratie universitaire de son sens. 

L’enseignement de plus en plus dévalorisé par rapport à la recherche

Il semble que l’idéal managerial soit de faire donner un maximum de séminaires, TP et labos via des sous-statuts (AEX, chargé d’exercice) et de produire un maximum de thèses via des boursiers. Or, ces statuts sont peu enviables (un boursier sait rarement que ses années de recherche ne pourront pas être valorisées dans le calcul de sa pension de la même manière que celles d’un assistant) Au lieu de diviser les grands auditoires, on nomme des assistants pédagogiques qui sont déchargés de toute activité scientifique.