Renouvellement exceptionnel motivé par la pandémie de COVID-19 | Sous-encadrement pédagogique à l'ULB : diffusez l'enquête | Palestine : signez la carte blanche | Au programme en 2024 | Tous les boursiers et boursières FRESH et FRIA pourront désormais bénéficier de 48 mois de bourse

Actualités de la CGSP Enseignement Recherche
Décembre 2023

Les assistant·es en fin de mandat peuvent toujours demander renouvellement exceptionnel motivé par la pandémie de COVID-19
 
Pour rappel, le texte coordonné de l’ULB, qui régule les statuts des corps scientifique et académique, autorise les assistant·es en 6e année à introduire une demande de renouvellement exceptionnel pour obtenir une 7e année d’assistanat. Cette demande doit être justifiée par des circonstances exceptionnelles : maladie de plus de trois mois, congé de maternité, congés pour convenance personnelle, mission spéciale, mission scientifique ou en cas de force majeure. Concernant cette dernière possibilité, les Autorités de l’ULB ont assuré à la Délégation syndicale du 28 novembre 2023 que "la pandémie de coronavirus peut toujours être invoquée  comme événement imprévisible et insurmontable dans les demandes de renouvellement pour circonstances exceptionnelles des mandats des assistants, moyennant justification". Les assistant·es qui se trouveraient dans cette situation doivent être attentives et attentifs à dûment motiver leur demande en explicitant concrètement comment le COVID-19 a impacté leurs recherches  et enseignement 'jusqu'à aujourd'hui", entraînant un retard irrattrapable pour la suite de leur travail doctoral (par exemple, "pas de possibilité de modifier le périmètre ou certains objectifs de sa thèse, etc.").   
 
Si vous introduisez un dossier pour ces motifs, n'hésitez pas à nous le signaler pour que nous puissions vous accompagner dans ces démarches.
 
Pour plus d’infos sur les droits des scientifiques à l’ULB, consultez notre Manuel de Survie.
Manuel de survie des chercheuses et chercheurs à l'ULB
Sous-encadrement pédagogique à l'ULB : diffusez l'enquête !
 
Afin de nourrir notre campagne contre le sous-encadrement pédagogique à l’ULB par des témoignages de terrain, nous lançons une enquête. Ces expériences nous permettront de préciser nos revendications sur la question et de continuer à interpeller les autorités pour obtenir un meilleur encadrement. Aidez-nous en faisant circuler l’enquête auprès de vos collègues et de vos étudiant·es !
Enquête sur le sous-encadrement pédagogique à l'ULB
Pour rappel, nous vous avons déjà largement informé des réalités du sous-encadrement pédagogique à l'ULB, ici, ici ou ici. En tant qu'enseignant·e, nous sommes nombreuses et nombreux à être confronté·es à des cohortes d'étudiant·es plus importantes, sans que des moyens humains supplémentaires ne soient accordés. Cette situation engendre une dégradation des conditions de travail et d'études à l'université, avec une perte de sens chez beaucoup de collègues et une reproduction des inégalités dans l'enseignement supérieur.
Les Autorités doivent prendre des mesures à la hauteur de l'urgence. Les comptes de 2022 se sont clôturés avec un boni cumulé de 26 millions d'euros, qui sera affecté lors de l'adoption du budget initial de 2024 en mars prochain. Puisque l'université dit ne pas pouvoir s'engager sur le long terme, nous revendiquons l'embauche de 50 assistant·es durant 6 ans. Nous rappelons notre attachement à un enseignement supérieur qui permette l'accès et la réussite de tous et toutes. Nous nous opposons à toute politique de sélection des étudiant·es.
Palestine : signez la carte blanche demandant à nos universités et nos institutions de s'engager pour le respect immédiat et intégral du droit international
 
Des académiques et chercheur·es ont pris l'initiative d'adresser une carte blanche à nos institutions universitaires et aux autorités publiques belges leur demandant de prendre position et d’agir concernant la situation en Israël et Palestine, avec une boussole : celle du droit international et des droits humains. Nous relayons l'appel à signature (jusqu'au 17 décembre).
Signez la carte blanche
Tous les boursiers et boursières FRESH et FRIA pourront désormais bénéficier de 48 mois de bourse !
 
À la différence des bourses d’aspirant.es FNRS, les bourses FRESH et FRIA du FNRS commencent au 1er janvier. Jusqu’il y a peu, cette date de début de bourse, “décalée” par rapport à l’année académique, était assortie de la possibilité de bénéficier rétroactivement de trois mois de bourse, ce qui permettait de faire débuter fictivement la bourse au 1er octobre de l’année précédente, et aux doctorants et doctorantes de bénéficier des 48 mois légaux de bourse.  
 
Cependant, les doctorantes et doctorants ayant été sous contrat de travail entre octobre et décembre, avant d’entamer leur bourse de doctorat, étaient exclus.es de cette possibilité qui aurait mené à un cumul non autorisé d’un contrat et d’une bourse. Ils et elles perdaient de la sorte trois mois de financement de leur doctorat.  
 
Le banc syndical de l’OCN (Organe de concertation et de négociation au sein du FNRS) dénonçait depuis longtemps ces inégalités de traitement. Il a finalement obtenu gain de cause auprès du CA du FNRS puisque désormais les doctorantes et doctorants qui obtiennent une bourse FRESH ou FRIA et qui auraient travaillé sous contrat pendant les mois précédant le début de leur bourse, pourront bien bénéficier de 48 mois de bourse. Leur bourse commencera au 1er janvier et se terminera fin décembre, 4 ans plus tard.
 
Seul bémol : le changement n’entrera en vigueur qu’à partir de 2024. Il ne concerne donc pas les doctorantes et doctorants FRESH et FRIA qui sont actuellement en cours de thèse. Le FNRS aurait pu faire un geste pour les quelques personnes concernées. Il ne l’a malheureusement pas fait. 
Au programme en 2024
 
L’année 2024 s’annonce syndicalement animée ! Plusieurs campagnes et rendez-vous sont prévus. La campagne contre le sous-encadrement pédagogique sera toujours d’actualité avec l’objectif d’obtenir l’embauche d’assistant·es supplémentaires lors du vote du budget 2024. Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, sera aussi un rendez-vous important pour mettre fin aux inégalités de genre à l’Université.
 
En outre, les élections sociales se tiendront en mai. A cette occasion, tous les travailleurs et toutes les travailleuses de l’ULB (scientifiques, académiques, PATGS) seront invité·es à élire leurs représentant·es au conseil d’entreprise et au comité pour la prévention et protection au travail. Nous organiserons en amont des rencontres ouvertes dédiées à l’élaboration du programme pour les 4 prochaines années et la constitution des listes de candidat·es.
 
Si vous êtes motivé·e à participer à ces différentes dynamiques, n’hésitez pas à venir nous rencontrer à nos événements ou réunions. Vous pouvez toujours prendre contact avec nous pour recevoir les modalités pratiques.
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