Alors que nous observons une dégradation alarmante des conditions d'enseignement et d'étude, nos Autorités ne proposent aucune mesure conséquente qui tienne compte de la hausse du nombre d'étudiant·es. L'université est autorisée à consacrer jusqu'à 80% de son budget à l'embauche de personnel, elle ne le fait actuellement qu'à hauteur de 72%. Pour exiger des Autorités la prise de mesures face à cette crise de l'encadrement pédagogique, la CGSP ER appelle à un arrêt de travail ce jeudi 27 avril à 11h30, suivi d'un rassemblement sur l'avenue Héger, en face du bâtiment F.

Chèr‧e‧s collègues,

Alors que nous observons une dégradation alarmante des conditions d'enseignement et d'étude, nos Autorités ne proposent aucune mesure conséquente qui tienne compte de la hausse du nombre d'étudiant·es. L'université est autorisée à consacrer jusqu'à 80% de son budget à l'embauche de personnel, elle ne le fait actuellement qu'à hauteur de 72%. Pour exiger des Autorités la prise de mesures face à cette crise de l'encadrement pédagogique, la CGSP ER appelle à un arrêt de travail ce jeudi 27 avril à 11h30, suivi d'un rassemblement sur l'avenue Héger, en face du bâtiment F.

Rejoignez-nous le 27 avril à 11h30 !

Ensemble, mobilisons-nous pour de meilleures conditions de travail et d'étude à l'ULB !

Un contexte budgétaire difficile ... mais renforcé par des décisions à l'ULB

Entre 2018 et 2022, 9300 étudiant·es supplémentaires ont rejoint l'ULB (+33%), avec presque aucun renforcement du personnel enseignant. En seulement 4 ans, entre 2018 et 2022, le taux d'encadrement par étudiant·e a donc chuté de près de 20% pour le corps scientifique et le PATGS et de près de 25% pour le corps académique.
Pourtant, la croissance du nombre d'étudiant·es a engendré une augmentation de l'allocation de fonctionnement de l'ULB (+12%). Bien qu'insuffisante, cette hausse offre toutefois des moyens financiers supplémentaires à l'ULB qu'elle pourrait affecter au personnel enseignant. L'ULB n'a pas suivi cette voie, contribuant à un effondrement des conditions de travail et d'études à l'ULB. Désormais, les étudiant·es doivent apprendre dans des auditoires surpeuplés, dans des groupes de TP trop grands, avec des enseignant·es peu disponibles et des secrétaires à bout de souffle. Pour le personnel débordé, les conséquences sur la santé au travail sont criantes.

Pour un plan à la hauteur des enjeux: 80% maintenant!

Dans ce contexte hautement préoccupant, la CGSP ER estime qu'il est temps de mettre en place des mesures fortes et ambitieuses pour répondre à la hausse du nombre d'étudiant·es pour les prochaines années et de proposer des conditions de travail et d'étude soutenables. Or, il n'y a actuellement aucune stratégie même à moyen terme! L'ULB est ambitieuse dans la planification des futurs locaux, pourquoi ne pas l'être pour le recrutement du personnel? L'heure n'est plus aux interventions à la marge, par fractions d'ETP distribuées entre des facultés exsangues. L'université est autorisée à consacrer jusqu'à 80% de son budget à l'embauche de personnel, elle ne le fait actuellement qu'à hauteur de 72%. Nous demandons donc aux Autorités de consacrer ce montant maximal à l'embauche de personnel enseignant et administratif accueillant des étudiant·es.

Un arrêt de travail pour se faire entendre

Pour faire entendre cette revendication auprès de nos Autorités, la CGSP ER appelle à un arrêt de travail le 27 avril à 11h30. Nous appelons à arrêter le travail et à lever les cours à ce moment pour rejoindre un rassemblement en face du bâtiment F (campus du Solbosch).

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